children in classroom practicing good hygiene and immune system practices

Soutenir le système immunitaire de votre enfant pour la rentrée scolaire

CDHF

Écrit par : CDHF

Mis à jour : September 9th, 2024

C’est à nouveau le moment de l’année…. retour à l’école ! Vous êtes peut-être enthousiaste à l’idée de renvoyer votre enfant à l’école après un long été, ou vous êtes peut-être nerveux, vous demandant comment votre enfant va se débrouiller dans une nouvelle salle de classe. 

Quels que soient vos sentiments, vous êtes probablement très occupé à préparer la rentrée scolaire en faisant les sacs à dos, en achetant des fournitures scolaires et de nouveaux vêtements, en préparant les déjeuners et en organisant les emplois du temps de l’automne. Vous vous demandez peut-être comment préparer votre enfant pour qu’il soit en meilleure santé possible lorsqu’il retournera en classe. Vous commencez peut-être aussi à ressentir de l’anxiété en pensant aux nombreuses maladies auxquelles votre enfant sera exposé et qu’il développera au cours de l’année scolaire à venir – après tout, un enfant malade peut être une source d’angoisse pour toute la famille !  

Heureusement, il y a des choses que vous pouvez faire en tant que parent pour soutenir le système immunitaire de votre enfant. Lisez ce qui suit pour savoir ce que vous pouvez faire pour aider votre enfant à passer l’année scolaire la plus saine possible.  

Suivez un régime alimentaire sain  

L’alimentation de vos enfants peut avoir un impact considérable sur leur système immunitaire et les enfants doivent avoir une alimentation variée et équilibrée sur le plan nutritionnel. Les nutriments contenus dans l’alimentation peuvent non seulement améliorer le fonctionnement du système immunitaire, mais aussi réduire la gravité de la maladie. Voici quelques idées de ce que votre enfant peut manger pour soutenir son système immunitaire :  

Privilégiez les légumes et les fruits :  

Veillez à ce que vos repas et collations soient équilibrés :  

Encouragez la variété :  

Ne vous sentez pas obligé si votre enfant ne suit pas immédiatement ces recommandations. Il n’y a pas de mal à commencer lentement, en commençant par les aliments et les textures que vous savez que votre enfant apprécie et en ajoutant progressivement de nouveaux aliments.  

Essayez d’ajouter de nouveaux aliments à l’alimentation de votre enfant, par exemple :  

Il peut être utile de travailler avec un diététicien lorsque vous faites découvrir à votre enfant de nouveaux légumes et fruits.  

Si votre enfant refuse de manger ses légumes, ne désespérez pas ! D’un point de vue nutritionnel, les fruits et les légumes sont presque identiques. Si votre enfant préfère manger des fruits, il se peut que son régime alimentaire réponde à ses besoins en nutriments. Cependant, il est important d’encourager votre enfant à manger la plus grande variété d’aliments possible afin de réduire le risque qu’il ne devienne difficile à manger en grandissant.  

Les suppléments peuvent être bénéfiques aux enfants qui manquent de groupes d’aliments ou de nutriments clés dans leur alimentation. Consultez toujours un diététicien avant d’essayer des compléments.  

Concentrez-vous sur les vitamines et les nutriments essentiels  

Les enfants peuvent obtenir la plupart des éléments dont ils ont besoin grâce à une alimentation saine et équilibrée. Toutefois, si certaines vitamines et certains nutriments jouent un rôle important dans le fonctionnement du système immunitaire, il peut être difficile pour un enfant de satisfaire ses besoins en nutriments par le seul biais de son alimentation. C’est pourquoi il convient d’accorder une attention particulière à certains nutriments.  

Vitamine D  

La vitamine D est l’une des carences en vitamines les plus courantes chez les enfants et les adultes. Notre peau peut produire de la vitamine D lorsqu’elle est exposée à la lumière du soleil, mais de nombreux facteurs peuvent limiter la quantité de vitamine D que nous obtenons de cette manière.  

Par exemple, la crème solaire que nos enfants portent pour se protéger des brûlures et du cancer de la peau bloque également les rayons UVB nécessaires à la fabrication de la vitamine D par la peau. Il peut également être difficile d’obtenir suffisamment de vitamine D par le biais de l’alimentation, étant donné qu’elle est naturellement présente dans très peu d’aliments.  

Cette vitamine joue un rôle très important dans le système immunitaire : elle participe à la régulation de certains gènes impliqués dans l’immunité contre les virus et les bactéries. Des études cliniques montrent qu’une carence en vitamine D peut entraîner des taux plus élevés d’infections1,2, de maladies auto-immunes3 et d’allergies4.  

Vous pouvez donner à votre enfant des aliments contenant de la vitamine D, comme les poissons gras, les jaunes d’œufs et les champignons. Vous pouvez également lui proposer des aliments enrichis en vitamine D, comme le lait de vache, le yaourt et les céréales. Toutefois, comme il est difficile d’obtenir suffisamment de vitamine D par des moyens naturels, il est recommandé de prendre des suppléments :  

Oméga-3  

Les oméga-3 sont des acides gras essentiels qui peuvent jouer un rôle crucial dans le soutien de l’immunité. Par exemple, l’acide docosahexaénoïque (DHA) et l’acide eicosapentaénoïque (EPA) sont des types d’acides gras oméga-3 qui renforcent la capacité d’un individu à lutter contre les infections en réduisant la réponse inflammatoire de l’organisme à la maladie5.  

Il peut être difficile d’obtenir suffisamment d’oméga-3 par le seul biais de l’alimentation. Les meilleures sources alimentaires d’oméga-3 sont les poissons gras tels que le saumon, tandis que de plus petites quantités peuvent également être obtenues à partir des huiles végétales contenues dans les noix et les graines, telles que les noix et les graines de lin.  

En outre, certains aliments sont enrichis en oméga-3, comme certaines marques d’œufs, de yaourts, de lait et de boissons à base de soja6. La supplémentation, qui peut commencer dès la naissance, est un excellent moyen d’aider votre enfant à satisfaire ses besoins en oméga-3. La dose recommandée d’acides gras oméga-3 varie entre 500 mg et 1 600 mg par jour, en fonction de l’âge et des besoins de votre enfant.  

Fait amusant : la vitamine D et les oméga-3 sont tous deux liposolubles et sont souvent combinés en un seul supplément ! Cette combinaison 2 pour 1 peut faciliter l’apport quotidien de ces deux nutriments essentiels à votre enfant.  

Vitamine C et zinc  

Les carences en vitamine C et en zinc ont toutes deux un impact significatif sur le développement mental et physique des enfants et peuvent entraîner une altération de la fonction immunitaire7. Heureusement, ces deux vitamines sont facilement disponibles dans de nombreux aliments courants. Par exemple, le zinc est présent dans  

La vitamine C se trouve dans les fruits et légumes tels que :  

Bien que l’alimentation soit la principale source de ces vitamines, votre enfant peut bénéficier d’une supplémentation si vous pensez qu’il ne couvre pas ses besoins en zinc ou en vitamine C par le seul biais de l’alimentation. Selon l’âge et les besoins de votre enfant, les doses recommandées sont de 5 à 10 mg de zinc et de 15 à 75 mg de vitamine C par jour.  

Le fer  

La carence en fer est également fréquente chez les enfants et peut entraîner une diminution de la fonction immunitaire. La carence en fer a été associée à des niveaux plus faibles de certains types de globules blancs et affecte la capacité des enfants à lutter contre les infections.8  

Le fer est présent à l’état naturel dans de nombreux aliments :  

Toutefois, si votre enfant boit beaucoup de lait ou mange beaucoup de produits laitiers, il risque de ne pas absorber autant de fer. Lorsque des quantités élevées de calcium interagissent avec le fer dans le tube digestif, l’absorption du fer peut s’en trouver réduite. Votre enfant peut également avoir un taux de fer plus faible s’il ne consomme pas suffisamment d’aliments riches en fer ou enrichis en fer, ou s’il est génétiquement prédisposé à une carence. Si vous vous demandez si votre enfant couvre ses besoins en fer, discutez des tests avec votre pédiatre.  

La supplémentation en fer n’est pas recommandée, sauf si vous savez que votre enfant souffre d’une carence. Cependant, il est important de reconnaître le rôle que joue ce minéral dans le soutien de l’immunité et de prendre des mesures pour s’assurer que votre enfant couvre ses besoins quotidiens en fer.  

Bien que votre enfant puisse avoir besoin d’aide pour satisfaire ses besoins quotidiens en vitamines et en nutriments, n’oubliez pas de consulter un diététicien avant de commencer à prendre des suppléments. Un excès de certains nutriments peut être aussi nocif pour la santé de votre enfant qu’un manque !  

Probiotiques  

Les probiotiques sont de “bonnes bactéries” qui améliorent certains aspects de notre santé lorsqu’elles sont consommées en quantités suffisantes.  

Il existe de nombreux types, ou souches, de probiotiques. Chaque souche est unique et peut aider à gérer des problèmes de santé spécifiques, tels que la diarrhée associée aux antibiotiques ( Lactobacillus rhamnosus et Saccharomyces boulardii)9, l’eczéma infantile ( Roseomonas mucosa)10 et les coliques (Lactobacillius reuteri11, Bifidobacterium longum 12 et Pediococcus pentosaceus12).  

Par exemple, il a été démontré que Lactobacillius Rhamnoses G.G (LGG) présente de multiples avantages pour la santé globale, notamment en améliorant la barrière intestinale13, en empêchant les bactéries malsaines de s’infiltrer dans l’intestin14 et en régulant la réponse immunitaire15. Ces bonnes bactéries peuvent se lier aux cellules immunitaires intestinales pour aider à combattre les bactéries et les virus nuisibles.  

Vous pouvez consommer des probiotiques dans des aliments tels que certains yaourts et kéfirs, ainsi que sous forme de compléments (pilules ou poudres).  

Autres conseils pour un mode de vie sain :  

En plus de veiller à ce que votre enfant reçoive les bons nutriments par le biais de son alimentation, vous pouvez faire d’autres choses pour l’aider à rester en bonne santé pendant l’année scolaire.  

Hygiène  

Enseigner aux enfants de bonnes habitudes d’hygiène contribue grandement à empêcher les germes de se propager dans la classe. Par exemple, se laver les mains est le meilleur moyen de se prémunir contre la propagation de nombreuses maladies, du rhume à la gastro. Montrez à votre enfant comment se laver les mains correctement et encouragez-le à se laver fréquemment les mains avant et après les repas, après être allé aux toilettes et après les activités salissantes. En toussant ou en éternuant dans son coude, et en se masquant lorsqu’il ne se sent pas bien, votre enfant peut contribuer à empêcher les germes de se propager à d’autres élèves. Enfin, encouragez votre enfant à rester le plus possible à l’écart des personnes malades.  

Activité physique  

Pour les enfants comme pour les adultes, rester actif est un excellent moyen de soutenir leur système immunitaire. Non seulement l’activité physique aide le système immunitaire à défendre l’organisme contre les germes, mais elle peut également réduire la durée et la gravité des symptômes d’une maladie16. Il n’est pas nécessaire que les enfants fassent du sport pour bénéficier des bienfaits de l’activité physique sur le système immunitaire. Toute activité que votre enfant aime et qui fait bouger son corps peut l’aider, comme la danse, la natation, le vélo et même les jeux dans la cour de récréation.  

Repos  

Un autre moyen important de préserver la santé de votre enfant est de veiller à ce qu’il soit bien reposé. La recherche montre que la fonction du système immunitaire est étroitement liée au sommeil. Lorsque les enfants et les adultes manquent de sommeil, ils sont plus susceptibles de tomber malades après avoir été exposés à des virus ou à des bactéries, comme le virus du rhume17. Selon l’âge de votre enfant, il est recommandé qu’il dorme entre 8 et 14 heures par période de 24 heures (si vous avez de jeunes enfants, cette durée inclut les siestes)18.  

Hydratation  

Une hydratation adéquate peut favoriser de nombreux aspects de la santé d’un enfant. Elle peut améliorer la circulation sanguine et la fonctionnalité des organes et peut maintenir la santé des os et des dents. Elle contribue également à maintenir les muqueuses hydratées pour défendre l’organisme contre les agents pathogènes. La consommation d’eau varie entre 4 oz (nourrissons et enfants en bas âge) et 8 tasses à l’adolescence.  

Vaccinations  

N’oubliez pas de vous tenir au courant des vaccins recommandés pour prévenir ou réduire la gravité de certains virus et maladies !  

Normaliser le fait d’être malade  

Gardez à l’esprit qu’il est normal que les jeunes enfants tombent souvent malades tout au long de l’année, même si c’est frustrant. Les jeunes enfants d’âge préscolaire ou les tout-petits peuvent tomber malades de 8 à 10 fois par an19, parfois même deux fois par mois, à cause de maladies respiratoires ou de maux d’estomac.  

Chaque jour, les enfants sont exposés à une grande variété de virus et de bactéries, que ce soit à la crèche, à l’école, dans les lieux publics ou lors de visites familiales. Rien que pour le rhume, il existe près de 200 virus différents, qui mutent constamment pour échapper aux défenses de notre système immunitaire. Quelle que soit la prudence dont vous faites preuve, il est pratiquement impossible d’éviter tous les germes pour empêcher votre enfant de tomber malade. Vous ne devriez d’ailleurs pas le vouloir, car l’exposition aux bactéries et aux virus contribue au développement d’un système immunitaire fort chez l’enfant.  

Réflexions finales  

Est-il possible d’éviter complètement de tomber malade ? Non, pas du tout ! Une alimentation et un mode de vie sains peuvent être très bénéfiques pour le système immunitaire, mais n’oubliez pas que nous sommes tous humains et que tomber malade fait partie de la vie. Si vous avez des inquiétudes concernant l’immunité ou la nutrition de votre enfant, n’hésitez pas à contacter votre pédiatre et votre diététicien pédiatrique pour obtenir plus d’informations sur la manière de mieux soutenir la santé de votre enfant.  

Références:

  1. Martineau AR, Jolliffe DA, Greenberg L, Aloia JF, Bergman P, Dubnov-Rav G, et al. Vitamin D supplementation to prevent acute respiratory infections: individual participant data meta-analysis. Health Technol Assess. 2019;23(2):1-44. https://doi.org/10.3310/hta23020.  
  2. Martens P, Gysemans C, Verstuyf A, Mathieu C. Vitamin D’s effect on immune function. Nutrients. 2020;12(5):1248. https://doi.org/10.3390/nu12051248 
  3. Hahn J, Cook NR, Alexander EK, Friedman S, Walter J, Bubes V, et al. Vitamin D and marine omega 3 fatty acid supplementation and incident autoimmune disease: VITAL randomized controlled trial. BMJ. 2022;376:e066452. https://doi.org/10.1136/bmj-2021-066452 
  4. Mirzakhani H, Al-Garawi A, Weiss ST, Litonjua AA. Vitamin D and the development of allergic disease: how important is it? Clin Exp Allergy. 2015;45(1):114-25. https://doi.org/10.1111/cea.12430 
  5. Hageman JHJ, Hooyenga P, Diersen-Schade DA, Scalabrin DMF, Wichers HJ, Birch EE. The impact of dietary long-chain polyunsaturated fatty acids on respiratory illness in infants and children. Curr Allergy Asthma Rep. 2012;12(6):564-73. https://doi.org/10.1007/s11882-012-0304-1 
  6. National Institutes of Health: Office of Dietary Supplements [Internet]. Washington: U.S Department of Health a& Human Services; [updated 2023 Feb 15; cited 2024 Jul 10]. Omega-3 Fatty Acids; [about 22 screens]. Available from: https://ods.od.nih.gov/factsheets/Omega3FattyAcids-HealthProfessional/ 
  7. Maggini S, Wenzlaff S, Hornig D. Essential role of vitamin C and zinc in child immunity and health. J Int Med Res. 2010;38:386-414. https://doi.org/10.1177/147323001003800203 
  8. Das I, Saha K, Mukhopadhyay D, Roy S, Raychaudhuri G, Chatterjee M, et al. Impact of iron deficiency anemia on cell-mediated and humoral immunity in children: a case control study. J Nat Sci Biol Med. 2014;5(1):158-63. https://doi.org/10.4103/0976-9668.127317     
  9. Guo Q, Goldenberg JZ, Humphrey C, El Dib R, Johnston BC. Probiotics for the prevention of pediatric antibiotic-associated diarrhea. Cochrane Database Syst Rev. 2019;4(4):CD004827. https://www.cochranelibrary.com/cdsr/doi/10.1002/14651858.CD004827.pub5/full  
  10. De Almeida CV, Antiga E, Lulli M. Oral and topical probiotics and postbiotics in skincare and dermatological therapy: a concise review. Microorganisms. 2023;11(6):1420. https://doi.org/10.3390/microorganisms11061420   
  11. Sung V, D’Amico F, Cabana MD, Chau K, Koren G, Savino F, et al. Lactobacillius reuteri to treat infant colic: a meta-analysis. Pediatrics. 2018;141(1):e21071811. https://doi.org/10.1542/peds.2017-1811 
  12. Khailova L, Baird CH, Rush AA, Barnes C, Wischmeyer PE. Lactobacillus rhamnosus GG treatment improves intestinal permeability and modulates inflammatory response and homeostasis of spleen and colon in experimental model of Pseudomonas aeruginosa pneumonia. Clin Nutr. 2017;36(6):1549-57. https://doi.org/10.1016/j.clnu.2016.09.025   
  13. Chen L, Li H, Li J, Chen Y, Yang Y. Lactobacillus rhamnosus GG treatment improves intestinal permeability and modulates microbiota dysbiosis in an experimental model of sepsis. Int J Mol Med. 2019;43(3):1139-48. https://doi.org/10.3892/ijmm.2019.4050 
  14. Fong FLY, Kirjavainen P, Wong VHY, El-Nezami H. Immunomodulatory effects of Lactobacillus rhamnosus GG on dendritic cells, macrophages and monocytes from healthy donors. J Funct Foods.2015;13:71-9. https://doi.org/10.1016/j.jff.2014.12.040 
  15. Barrett B, Hayney MS, Muller D, Rakel D, Ward A, Obasi CN, et al. Meditation or exercise for preventing acute respiratory infection: a randomized controlled trial. Ann Fam Med. 2012;10(4):337-46. https://doi.org/10.1370/afm.1376   
  16. Cohen S, Doyle WJ, Alper CM, Janicki-Deverts D, Turner RB. Sleep habits and susceptibility to the common cold. Arch Intern Med. 2009;169(1):62-7. https://doi.org/10.1001/archinternmed.2008.505 
  17. 24-Hour movement guidelines [Internet]. Ottawa: Canadian Society for Exercise Physiology; c2021 [cited 2024 Jul 9]. Early Years (0-4 years): Infants, Toddlers, and Preschoolers; [about 3 screens]. Available from: https://csepguidelines.ca/guidelines/early-years/ 
  18. Common Infections And Your Child [Internet]. Caring For Kids; c2018 [cited 2024 Jul16]. Available from:  https://caringforkids.cps.ca/handouts/health-conditions-and-treatments/common_infections_and_your_child  

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