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Conventional Prophylactic Oral Dexamethasone vs Short-course IV Dexamethasone in Paclitaxel Hypersensitivity Essai clinique étudiant l'efficacité et la sécurité de la dexaméthasone orale par rapport à une administration intraveineuse dans la prophylaxie des réactions allergiques induites par le paclitaxel, un traitement couramment utilisé en oncologie.
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Contribution à la diététique diagnostique et thérapeutique de l’allergie alimentaire L’allergie alimentaire est un problème majeur de santé publique. Sa prévalence est estimée à 5 % chez l’adulte et à 8 % chez l’enfant dans les pays industrialisés. L’objectif de cette thèse est d’apporter une contribution à la diététique diagnostique et thérapeutique de l’allergie alimentaire. Nos travaux ont porté sur l’allergie alimentaire au pois jaune et au sésame. Le pois jaune est un allergène émergent à risque de réaction grave. Son seuil réactogène est bas, soit 0,13 g de protéines alors que la teneur des aliments peut atteindre 20 g/100g. L’étude de 35 personnes allergiques au sésame a permis de définir que le seuil réactogène pouvant déclencher une réaction chez 5% de la population allergique se situe entre 1,2 et 4,0 mg de protéines de sésame. Nous avons validé la progression optimale des doses de sésame pour le test de provocation orale en lien avec le consensus européen Europrevall. L’absence d’harmonisation internationale concernant les allergènes à déclaration obligatoire, nous a conduit dans une seconde partie, à étudier l’impact de l’allergie alimentaire sur la décision, l’organisation et le déroulement d’un séjour à l’étranger. Cette étude réalisée en collaboration avec l’Observatoire Régional de Santé et des Affaires Sociales de Lorraine et les associations française et belge pour la prévention des allergies montre, sur un panel de 102 répondants, que l’allergie alimentaire contraint 14 % des répondants à ne pas voyager à l’étranger et que 30% des personnes ayant voyagé ont présenté une réaction allergique. Les accidents sont survenus principalement dans les restaurants. Ces résultats soulignent la nécessité de développer un système d’information et de formation des personnes allergiques et des professionnels de l’alimentation pour mettre en œuvre des stratégies de prévention du risque.
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COVID19 SARS Vaccinations: Systemic Allergic Reactions to SARS-CoV-2 Vaccinations (SARS) Étude visant à identifier les facteurs immunologiques et cliniques responsables des réactions allergiques sévères liées aux vaccins SARS-CoV-2.
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Effets de PCSK9 sur l'allergie L’allergie est une pathologie inflammatoire chronique classée en quatrième position en termes de morbidité. Il a été estimé que 50% de la population pourrait être atteinte d’une allergie d’ici 25 ans. L’allergie se développe selon deux phases : la sensibilisation et le déclenchement. La sensibilisation est une étape asymptomatique. Au cours de cette étape, les médiateurs anti-inflammatoires seront inhibés, laissant place à l’installation d’une inflammation spécifique de l’allergène. Lors d’un futur contact avec celui-ci, une réponse inflammatoire exacerbée se mettra en place et mènera à la survenue des symptômes. Plusieurs stratégies thérapeutiques sont proposées mais ne sont pas toujours suffisamment efficaces pour tous les sujets. Les enjeux actuels visent à mieux comprendre les mécanismes de l’allergie afin d’identifier des biomarqueurs et développer de nouvelles approches thérapeutiques. Nous avons étudié l’effet de PCSK9, un régulateur du récepteur au LDL-c (LDLR), récemment décrit comme un modulateur de la réaction immunitaire. Nos travaux ont démontré que la déficience et/ou l’inhibition pharmacologique de PCSK9 confère une protection face à la survenue des symptômes induits par l’allergie alimentaire. PCSK9 exercerait son action pro-allergiques au cours du déclenchement. Enfin, cet effet ne serait pas dépendant du LDLR. Les mécanismes d’action restent à être pleinement caractérisés mais impliqueraient un effet sur la maturation des cellules dendritiques, la prolifération des lymphocytes Th2 et Th17 et la dégranulation des basophiles /mastocytes. Ainsi, nos découvertes ouvrent la perspective de tester l’impact bénéfique des inhibiteurs de PCSK9 chez le patient allergique.
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Mécanismes de l’immunothérapie épicutanée des
allergies alimentaires L’allergie alimentaire est un problème majeur de santé publique qui affecte grandement la qualité de vie des patients, principalement des enfants, et peut causer
des symptômes sévères voire mortels, lors de l’ingestion de faibles quantités d’un allergène. A l’heure actuelle, la seule recommandation efficace est l’éviction de l’allergène. Dans ce contexte, l’immunothérapie
allergénique épicutanée (EPIT) est un
traitement potentiel qui vise à réinduire une tolérance (désensibilisation) chez les patients allergiques via l’administration répétée sur la peau de l’allergène responsable.
Les mécanismes immunitaires sous-jacents à l’efficacité de l’EPIT restent mal compris mais dépendent notamment de l’induction de lymphocytes T régulateurs (LTREG) et
d’une déviation immunitaire. Ainsi, mon projet de thèse avait pour objectif d’identifier (1) les populations de cellules dendritiques (DC) cutanées responsables de l’efficacité du traitement, et (2) déterminer les mécanismes associés aux DC qui participent à la
désensibilisation. A l’aide de modèles pré-cliniques d’allergie, mes travaux de recherche ont permis d’identifier les cellules de Langerhans (LC) épidermiques comme essentielles à l’efficacité du traitement,
contrairement aux cellules dendritiques conventionnelles de type 1 (cDC1) dermiques. En outre, l’étude longitudinale du phénotype et des fonctions des DC a mis en évidence que leur état d’activation était modulé avec EPIT. Fonctionnellement, après EPIT, les LC activent préférentiellement des LTREG au détriment des LTEFF., tandis que les cDC2 réorientent la réponse lymphocytaire de type 2 (Th2) vers une réponse type 1 et type 17, limitant la réactivation des cellules effectrices (mastocytes) de l’anaphylaxie. Ces résultats ouvrent la voie au développement de biomarqueurs d’efficacité et à des stratégies d’amélioration du traitement pour une médecine personnalisée et plus efficace.
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Quels facteurs environnementaux peuvent contribuer à l’augmentation des allergies alimentaires ? S’inscrivant dans une tendance évolutive commune à toutes les manifestations allergiques, l’augmentation de la prévalence des allergies alimentaires pose aussi la question de la responsabilité de facteurs environnementaux. Cette revue des données expérimentales et épidémiologiques disponibles pour un certain nombre de facteurs à l’étude fait le point des connaissances.
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Allergies : vers de nouvelles pistes thérapeutiques Cet article du CNRS explore les avancées récentes dans le domaine des allergies, mettant en lumière de nouvelles pistes thérapeutiques. Il aborde notamment le rôle de certaines molécules, telles que l'IL-33, dans la réponse immunitaire et leur potentiel pour développer des traitements innovants. Les chercheurs examinent comment ces découvertes pourraient transformer la prise en charge des allergies, offrant ainsi de nouvelles perspectives pour les patients souffrant de ces affections.